Episode 6

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18th Jul 2025

Waltcast 3 : Marion, alternante en com’ : des sciences de l’éduc à la radio

Dans cet épisode, on rencontre Marion, 23 ans, en 2e année de Mastère Manager Opérationnel Marketing & Communication à l’ISCOD. Après une licence en Sciences de l’Éducation, elle a complètement changé de voie pour se plonger dans la communication et le marketing.

Aujourd’hui en alternance chez Flash FM, elle nous raconte son parcours, son quotidien entre cours 100 % en ligne et missions terrain, et partage ses meilleurs conseils pour réussir en alternance.

🎧 Au programme :


De la licence en Sciences de l’Éducation au mastère en marketing : une réorientation assumée

Comment une rencontre lui a ouvert les portes de la communication

Son avis sur la formation 100 % en ligne : organisation, autonomie, rigueur

Son rôle chez Flash FM : création de contenus, événements, réseaux sociaux, vidéos et même un peu d’antenne

L’ambiance en radio : entre convivialité et exigence

Les avantages concrets de l’alternance : réseau, expérience, application directe des cours

Ses tips pour bien s’organiser et trouver l’équilibre entre études et entreprise

Ses conseils pour décrocher une alternance et réussir son entretien

Les soft skills qu’elle a développés : autonomie, confiance en soi, prise de parole et persévérance

Et ses projets pour la suite… avec peut-être un CDI à la clé !


Un témoignage inspirant pour celles et ceux qui veulent découvrir les coulisses de la communication, apprendre autrement et se construire un avenir professionnel à leur image.

📲 Pour aller plus loin, RDV sur walt.community

🔁 Et surtout : partage cet épisode autour de toi !

Transcript

**JB**:

Enquête de tips pour ton orientation, envie de prendre ton indépendance financièrement, d'apprendre en entreprise tout en continuant tes études. Bienvenue dans WALTCAST, c'est le podcast de l'association WALT qui donne la parole aux alternants. Ils te racontent leur histoire, leur parcours, leur expérience et te font surtout découvrir leur métier.

**Marion**:

Bonjour, je m'appelle Marion, j'ai 23 ans et je suis alternante à la radio Flash FM.

**JB**:

Bienvenue dans Wildcats, Marion.

**Marion**:

Merci.

**JB**:

Alors, tu es actuellement en deuxième année de master manager opérationnel marketing et communication à l'ISCOD. C'est une formation qui est 100% en ligne. Mais avant d'en parler, est-ce que tu peux faire un point sur ton parcours scolaire ? Qu'est-ce que tu as fait, toi, jusque là ?

**Marion**:

licence en trois ans, en juin:

**JB**:

Ok, alors tu le disais à l'instant, tu as commencé par une licence en sciences de l'éducation. Tu t'imaginais faire quoi à l'époque ?

**Marion**:

À l'époque, quand je suis rentrée en sciences d'éducation, je pensais me diriger vers soit le professeur à des écoles, soit éducatrice spécialisée. Mais j'ai vite changé d'avis quand j'ai vu, c'est pas le temps, le parcours qui m'a fait changer d'avis, mais surtout les personnes autour dans ce milieu qui m'ont fait changer d'avis.

**JB**:

Ok, donc tu as été plutôt déçue, donc tu t'es dit c'est pas pour moi.

**Marion**:

Il y a eu de la déception, il y a aussi eu un peu des voiles cachés, on va dire, dans le sens où on parlait de passerelles pour le parcours d'éducateur spécialisé et au final, on se retrouvait à de nouveau devoir faire trois ans, alors que de base, on nous avait parlé d'une passerelle pour faire moins d'années.

**JB**:

Donc du coup, ça te tentait beaucoup moins.

**Marion**:

Ça m'a refroidie exactement.

**JB**:

OK. Alors, qu'est-ce qui t'a donné l'envie, du coup, de basculer ? Alors, on a compris que tu voulais basculer, ça, on a compris pourquoi, mais pourquoi vers le marketing et la communication ?

**Marion**:

En fait, en juillet:

**JB**:

Et en quoi consiste ta formation directement en Master à ISCOD ? C'est quoi les cours que tu suis, les compétences que tu développes ?

**Marion**:

Ma formation en master en 100% digital, j'ai des cours qui me sont donnés. Donc, chaque semaine, j'ai des cours, j'ai différents blocs, on va dire, avec différentes matières. Et ces matières me permettent de me former sur le marketing, sur la communication, de me donner des cours, des tips. On a plein de choses dessus.

**JB**:

OK, donc tu as cité quelques-uns des cours. Ce sont des cours ou des matières que l'on retrouverait, je dirais, dans un établissement 100% présentiel, c'est la même chose ?

**Marion**:

Certains, je dirais que oui. D'autres, je dirais qu'ils sont assez spécifiques, comme sur certains réseaux sociaux. En fait, on va avoir des cours spécifiques sur un réseau social en particulier et je ne suis pas sûre qu'il y ait certaines choses qui soient aussi poussées.

**JB**:

OK. Comment sont organisées justement les cours ? Est-ce qu'il y a des visios en direct ou uniquement des contenus en autonomie ?

**Marion**:

Alors les cours, ils sont organisés de manière à ce qu'on soit souvent en autonomie. Par contre, l'école propose des séances live, donc c'est des créneaux précis. Donc si on ne peut pas y assister, c'est rediffusé. Mais effectivement, on a des séances live avec le professionnel du milieu, par exemple sur l'intelligence artificielle. Il nous propose une séance, on va dire, de 45 minutes et à la fin, on peut échanger avec lui et discuter sur ce qui vient de nous être présenté. Et c'est un complément des cours qui est assez intéressant.

**JB**:

Et ça se passe comment au niveau de l'évaluation, les notes, le suivi pédagogique ?

**Marion**:

Alors l'évaluation, comment ça se passe ? En fait, on a un grand bloc avec, on va dire, à l'intérieur admettons, huit modules. À chaque fin de module, on va avoir un exercice à rendre plus un QCM à rendre. Et à la fin du bloc, quand on a fait les huit modules, on a un gros 4 blocs avec un grand quiz qui reprend les questions auxquelles on a eu faux. Voilà, il faut savoir que pour chaque module, on a 5 chances pour le quiz, c'est-à-dire que vu qu'il faut 60%, il me semble, ou 70%, on a le droit de se tromper et de recommencer. Par contre, l'évaluation, l'étude de cas finale, on n'a que 2 chances pour le QCM et 3 chances pour l'étude de cas, c'est-à-dire qu'on a un correcteur qui nous aide, qui nous dit voilà, là vous n'êtes pas là vous êtes bien et c'est comme ça qu'on passe nos examens. Après, le sujet pédagogique, on a un appel par mois par une coordonnatrice et on peut poser des questions sur la plateforme.

**JB**:

C'est quoi finalement les grosses différences que tu observes entre une formation à distance et un cursus en présentiel ? Alors évidemment, la première des différences, c'est que tu es tout le temps chez toi ou en tout cas pas dans un établissement physique. Mais en dehors de ça, c'est quoi les principales différences ?

**Marion**:

Déjà ça c'est vrai que c'est la grande différence parce que, alors moi j'habitais à côté de ma fac donc c'était pratique, mais on n'a pas besoin de se déplacer. Et ce qui est vraiment génial pour moi c'est que comme on est en toute autonomie, c'est nous qui décidons quand on commence, quand on finit, tant qu'on fait 7 heures de cours. C'est-à-dire que là j'ai un rendez-vous à 16h30, bah pas de soucis, je fais mes cours toute la matinée, je fais mes cours après 16h30, mais au moins je peux assister à mon rendez-vous, donc on est autonome sur quand est-ce qu'on commence, quand est-ce qu'on finit. on a notre propre rythme. Et puis moi, ce que j'aime bien, le fait d'être tout seul, c'est que quand on est dans un amphitheâtre de 100 personnes, on a du mal à se concentrer. Parfois, on ne comprend pas un cours et le prof, il ne va pas revenir dessus parce qu'il n'a pas le temps. Or que là, on est tout seul face à notre ordi. Si on a envie de revoir le cours, si on a envie de refaire l'exercice ou si on a envie de poser des questions, la personne, notre learning coach, sera là que pour nous. Et au moins, on peut avancer à notre rythme sans avancer au rythme des autres, en ne comprenant parfois pas à ce qu'on fait.

**JB**:

Ça oblige une certaine rigueur aussi, j'imagine, dans l'organisation, parce que finalement, de chez toi tout le temps, si tu n'as pas envie de suivre, tu ne suis pas.

**Marion**:

Bah oui, et puis ça demande surtout de s'organiser parce qu'au début moi j'étais pas organisée, j'avançais trop vite en fait. Je voulais absolument avancer, sauf que c'est pas une bonne idée. Il faut vraiment avancer à un rythme plus régulier, on a le temps. Là on est en avril, j'ai 25% d'avance sur la formation, donc je consacre à mon mémoire. Et faut être organisée, faut avoir de la rigueur, et faut savoir se dire que de 8h à 10h par exemple je fais un cours, Je ne fais pas autre chose, je ne suis pas en train d'aller striper sur les réseaux.

**JB**:

Mais ça ne te manque pas, je veux dire, le contact avec les autres étudiants ?

**Marion**:

Ça ne me manque pas dans le sens où, grâce à la plateforme, on a pu créer un groupe WhatsApp. On est 150 dedans, je crois. Et en fait, à chaque fois qu'on a besoin, on contacte nos camarades via WhatsApp. Alors, on ne les voit pas parce qu'ils avaient proposé un café rencontre, mais c'était sur Paris. On ne les voit pas, mais on a quand même un contact par message et on arrive à s'entraider. Et j'avoue que le contact présentiel ne me manque pas par rapport à celui qu'on avait à la fac.

**JB**:

Ça correspond à ton profil, finalement.

**Marion**:

Oui, c'est ça.

**JB**:

Tu es aujourd'hui en alternance chez Flash FM, qui est une radio que l'on retrouve sur Limoges. C'est quoi ton poste et c'est quoi tes missions, finalement, principales ?

**Marion**:

Moi, je suis chargée de communication. Mon poste principal, c'est de faire des photos, des vidéos, du montage vidéo. Je vais sur tous les événements sportifs et les événements partenaires, mais aussi j'accompagne les journalistes sur le terrain. Dès qu'il y a une actu, un reportage, une manifestation, je complète les sons qu'on passe à l'antenne par des vidéos sur notre site pour aller plus loin pour nos auditeurs. Mais je fais aussi des visuels pour tous nos jeux concours ou pour justement quand on fait un événement avec un partenaire. Et je mets aussi en ligne le site internet que ma collègue passe à l'antenne.

**JB**:

D'accord, ok. Alors justement, tiens, je te prends peut-être au dépourvu, mais la dernière manifestation à laquelle tu as participé et après tu as fait des choses dessus ?

**Marion**:

Alors, ce n'était pas une manifestation, mais c'était une course étudiante en stop, ça s'appelle Limousin Express, et c'est une course en stop dans toute la Nouvelle-Aquitaine organisée par des étudiants. Et donc, je suis allée faire un reportage dessus sur leur départ et leur arrivée.

**JB**:

OK, alors réseaux sociaux, création de contenu, communication digitale, finalement, tu touches un petit peu à tout ça.

**Marion**:

Oui, et aussi, de temps en temps, je participe à l'émission Weekend Flash. C'est une émission qui a lieu les.

**JB**:

Vendredis soirs, Tu prends l'antenne, carrément, t'es au micro, comme moi.

**Marion**:

Il y a certains radio où je prends l'antenne, je prends le micro et franchement, c'est cool. Ça permet aussi de voir le côté antenne quand on ne sait pas faire, quand on ne connaît pas le milieu et qu'on ne sait pas comment il faut s'exprimer. La toute première fois, c'est vraiment sympa et ça apprend aussi à bien parler, je trouve.

**JB**:

Là, t'es plutôt à l'aise en plus.

**Marion**:

Oui, oui, oui. Mais j'ai tendance à parler vite et c'est vrai que mon patron m'a aidé. Il m'a dit bah voilà, à l'antenne, il faut prendre sa respiration, il faut parler calmement et ça aide quand même sur ça, même si je parle encore parfois un peu vite.

**JB**:

En tout cas, ce qui est bien et que tu as bien assimilé, c'est qu'il faut savoir sourire aussi quand on est à la radio et ça, tu le fais très bien.

**Marion**:

Il me l'a dit, mon patron, il m'a dit il faut sourire parce que même si on ne nous voit pas, on le ressent à travers le micro.

**JB**:

Complètement, ça s'entend. Il a parfaitement raison. Qu'est-ce qui te plaît le plus, toi, dans ton job à la radio ?

**Marion**:

Moi, je dirais que c'est faire les photos et les vidéos, et surtout les vidéos, parce que sur le terrain, en fait, pour moi, je suis avec moi-même. C'est mon œil. Bien sûr, il faut que je respecte aussi la direction artistique de Flash FM, mais derrière, je vais avoir la perception de ce que je veux filmer. Et c'est ce que je préfère parce que Au moins, je suis dans mon élément, je suis à l'aise. Au début, il faut savoir que je n'étais pas du tout à l'aise à l'idée d'aller filmer les gens ou alors d'oser demander à faire des vidéos parce que je me dis que je vais déranger les gens, ils ne veulent pas apparaître sur les réseaux. Mais en fait, pas du tout. On leur dit bonjour, je travaille pour Flash FM, est-ce que je peux vous interviewer en vidéo ? En général, les gens sont toujours d'accord, surtout sur les manifestations, parce qu'ils veulent dire pourquoi ils sont là, ils veulent faire passer leur message. Donc voilà.

**JB**:

Au niveau de l'ambiance dans l'équipe, ton accueil, ton encadrement, ça s'est passé comment et ça continue à se passer comment ?

**Marion**:

L'accueil dans l'équipe, il s'est très bien passé. Je connaissais Flash FM avant et il m'attendait avec les bras ouverts, on va dire. Et l'ambiance, elle est vraiment au top. Ce que j'aime bien dans l'ambiance, c'est qu'il y a une harmonie entre le travail et le savoir rire, savoir s'amuser. Parce que mon passeport, je peux très bien rigoler avec lui et dans l'heure, il peut très bien venir me voir pour me reprendre sur du travail où je me suis trompée et ça ne va pas me déranger pour autant. Je ne vais pas aller le bouder ou autre. Je sais très bien qu'il y a un côté professionnel et qu'il y a des moments où on peut rigoler ensemble. On a même le rituel de manger ensemble tous les vendredis avec une partie de l'équipe qui est disponible. Et franchement, l'ambiance, elle est au top. L'accueil, il est au top. Et avec mon accompagnatrice, ça se passe aussi très bien. Enfin, ma tutrice plutôt, Lauriane. Ça se passe très bien et elle me guide bien.

**JB**:

Elle te guide comment, en fait ?

**Marion**:

Alors déjà, elle m'apprend beaucoup de choses que je ne savais pas, comme développer son réseau social professionnel. Elle m'apprend des choses sur les réseaux sociaux que je ne connaissais pas aussi, sur des tips. Elle m'a montré des nouveaux sites internet. Elle m'a appris à me servir de sites qui étaient très utiles pour avancer plus rapidement dans sa façon de travailler. Et après, dès que je pose une question, en fait, on me répond, que ce soit ma tutrice Lauriane, d'ailleurs, ou mon patron Pascal. Instantanément, il n'y a pas de question baisse pour eux. Dès que je vois l'opportunité de poser une question sur la radio, sur comment ça fonctionne, telle chose ou telle chose, Ils vont être là pour m'accompagner et pour répondre.

**JB**:

Alors dis-moi maintenant pour côté organisation Marion, le rythme de travail entre les cours et puis la radio, ça se passe comment ?

**Marion**:

Alors, en début d'année, j'avais un jour de cours par semaine, donc c'est tous les mardis. C'est l'entreprise qui choisit le jour de cours. En fait, l'école s'adapte à l'entreprise, c'est-à-dire que le jour de cours est modulable. Au mois d'avril, je devais avoir une semaine complète et on ne pouvait pas la faire, donc j'ai eu cours tous les lundis, tous les mardis, parce que là, à la fin de l'année, j'ai une semaine de cours par mois pour préparer le master. Donc c'est vraiment bien. Je trouve que l'école s'adapte à l'entreprise. Ça permet de me placer en cours sur un jour où ils ont le moins besoin d'aide de ma part. Et après, au niveau de l'entreprise, ça se passe plutôt bien. L'harmonie est correcte. Je travaille sur des horaires de journée qui me plaisent et ça se fait assez facilement.

**JB**:

Et tu arrives à trouver finalement un bon équilibre, je dirais, entre l'étudiante que tu es, qui suit les cours de son établissement en 100% digital, et puis, entre guillemets, l'alternante collaboratrice de la radio.

**Marion**:

Franchement, oui, je trouve que j'ai trouvé un bon rythme, une belle harmonie. Je sais situer mes cours, je sais situer mon alternance. Au début, on ne sait pas si on est alternant ou si on est salarié. On a du mal à savoir. Il faut arriver à trouver le mixte, de se dire, si bien sûr que si, que je fais partie de l'entreprise et je suis tout autant étudiante, j'ai tout autant le droit que les autres étudiants. aux aides ou aux promotions. Ce n'est pas parce que je travaille à côté pour mon alternance que je ne suis pas étudiante. Et quand on a compris et qu'on trouve le rythme, honnêtement, on arrive facilement à faire la distinction entre les deux.

**JB**:

Pourquoi est-ce que tu as fait le choix, justement, de l'alternance ?

**Marion**:

Pour moi, l'alternance, c'était plus complémentaire qu'un cursus classique, parce qu'honnêtement, il y a des cours que je vois, que j'ai sous les yeux, je peux les appliquer à l'entreprise, je peux proposer des choses à portée, dire voilà, hier, j'ai vu ça en cours, est-ce que nous, on le fait ? Si ils me disent oui, je vais aller voir justement ce qu'on fait, comment on le fait. Et ça me permet vraiment de mieux comprendre, pour moi, les cours et d'appliquer certaines choses que j'ai vues en cours ou même des choses que j'ai vues à l'entreprise, je vais les retrouver dans mes cours plus tard. Donc, je trouve ça assez cool.

**JB**:

Est-ce que tu peux nous partager éventuellement d'autres avantages qu'il y a à être alternante ? Certains diront la rémunération, c'est peut-être aussi ton cas, mais de manière générale, les avantages que tu y vois toi ?

**Marion**:

Moi, l'avantage premier que je vois, c'est de développer son réseau professionnel selon le milieu qu'on est. Moi, honnêtement, en communication, je vais sur tellement d'événements que maintenant, je connais beaucoup de personnalités dans la ville qui ont différentes institutions, différents restaurants ou quoi. Et en fait, j'ai développé mon réseau grandement et je trouve que c'est très intéressant pour la suite parce qu'on ne sait pas de quoi l'avenir est fait. En fait, avoir un grand réseau, c'est toujours bénéfique.

**JB**:

C'est clair. Et si on parle maintenant des difficultés éventuellement rencontrées en tant qu'alternantes, quelles sont-elles ?

**Marion**:

Je pense qu'on peut reprendre la partie sur le fait d'être en alternance et d'avoir peur de la solitude. Ça peut être une difficulté à surmonter. Au début, on va vraiment se sentir seul et après, on va voir qu'en fait, on peut contacter les élèves de notre école. Et la plus grande difficulté pour moi, c'est de savoir s'organiser. À mon point de vue personnel, évidemment, je pense qu'il y a des personnes qui sont plus organisées. Mais au début, moi, j'avais justement du mal à tenir le rythme de l'école. La difficulté à surmonter, je pense que c'est la peur de la solitude et l'organisation.

**JB**:

Est-ce que tu aurais des tips à partager, toi, pour bien réussir justement son alternance ?

**Marion**:

Oui, alors pour moi, il faut rester motivé, il faut rester positif. Il faut se caler des objectifs aussi. Par exemple, je sais que là, j'ai mon mémoire. On m'a annoncé aujourd'hui que je devais le rendre pour le 7 juin, alors que je soutiens en juillet. Là, je me suis fixé des objectifs pour chaque semaine jusqu'en juin, que je devais finir telle ou telle chose. Et il faut se tenir à ses objectifs, que ce soit au travail ou en alternance. Vous vous dites qu'aujourd'hui, vous allez faire telle chose, vous le faites. Et si vous ne l'avez pas fait, il faut comprendre pourquoi vous ne l'avez pas fait, ce qui vous a bloqué. et essayer d'améliorer ça pour toujours tenir ses objectifs, pour rester dans la course, on va dire, contre le temps, face aux mémoires.

**JB**:

Alors, quand on est alternant ou qu'on veut le devenir, en tout cas, d'une, il faut déjà trouver son établissement qui va vous accueillir, que ce soit en présentiel ou en 100% distanciel ou en forme hybride, parce que ça existe aussi. Mais il y a aussi trouver la boîte qui va vous accueillir. Justement, pour décrocher une alternance en entreprise, toi, tu as une méthode en particulier, des conseils pour ceux qui galèrent à en trouver une ?

**Marion**:

Alors moi perso j'ai pas eu du mal à la trouver parce que j'avais justement développé mon réseau il y a déjà de ça 2-3 ans et Flash FM m'avait un peu repéré du fait que quand on était allé justement sur la foire de Limoges j'étais partout, j'étais souriante, joviale et en fait même si j'étais fatiguée je le montrais pas, je travaillais à fond et c'est ça qui les a un peu aussi motivés mais derrière j'ai quand même dû faire mes preuves, je ne suis pas rentrée comme ça en claquant des doigts. Pour moi, il faut savoir montrer ses compétences, les mettre en avant. Il existe des réseaux professionnels où on peut rechercher les entreprises, on ajoute les entreprises à ce sujet. et on leur montre de quoi on est capable, parce que si on se montre juste mais qu'on ne montre pas son travail, les personnes ne peuvent pas avoir, entre guillemets, confiance en nous. Il existe aussi des salons de l'étudiant, des salons de l'alternance. Il faut aller se présenter aussi auprès des entreprises. Pour moi, il faut aussi aller au culot, il faut se présenter aux entreprises, il faut faire sa recherche. Je sais que nous, on a beaucoup d'étudiants qui viennent nous voir à FHFM, qui nous donnent leur CV comme ça, qui nous disent « ben voilà, je vous connais ». Je vous donne mon CV, ma lettre de motivation, et c'est aussi une bonne façon de faire les choses, d'oser aller se présenter et de ne pas avoir peur de le faire, surtout.

**JB**:

Alors, quand on a trouvé la boîte dans laquelle on veut postuler, c'est bien, c'est déjà pas mal. Après, il y a le fameux entretien qu'il faut aussi réussir. Il faut réussir à convaincre derrière. Là, quels tips, toi, tu pourrais donner, justement, pour réussir son entretien ?

**Marion**:

Pour moi, pour réussir son entretien, il faut rester naturel. Il faut avoir quand même un vocabulaire professionnel. Comme j'expliquais tout à l'heure, Moi, ce qui a fait que j'ai été prise chez Flash FM, c'est parce qu'ils me trouvaient spontanée, joviale, joyeuse. Et il y a beaucoup de personnes qui leur ont dit aussi, depuis qu'elle est chez vous, elle est spontanée, elle est joyeuse. Et c'est un peu une source de motivation, je pense, pour les entreprises de voir qu'en phase 2, ils ont quelqu'un de joyeux. Parce que si de base, on est joyeux, mais qu'on arrive devant l'ensoutien, qu'on est mou, qu'on répond à voix basse, qu'on n'ose pas, Ils vont peut-être pas avoir confiance en nous alors que si on répond de manière professionnelle avec déjà un certain ton et qu'on met en avance aussi nos compétences sans trop en faire, ça va être bien. Je sais qu'il faut pas trop, trop en faire parce que parfois on va... peut-être vendre du rêve et derrière, on va peut-être avoir des difficultés à accomplir les missions. Il faut savoir rester quand même humble. Il faut se montrer naturel, vrai, authentique. Il ne faut pas chercher absolument à vouloir se démarquer tout le temps, tout le temps. Parfois, l'authenticité paye plus que la démarcation, je trouve.

**JB**:

OK, c'est rare qu'on entende ça, donc c'est plutôt bienvenu.

**Marion**:

Je sais qu'auprès des personnes que j'ai rencontrées dans mon milieu et sur les événements, le fait de rester authentique, ça a toujours payé. Et la preuve, Flash FM, je n'aurais pas vendu du rêve, je suis restée authentique. Quand je suis arrivée, ils m'ont dit qu'il faudrait que je fasse ça, ça, ça. J'aurais dit OK, mais je ne sais pas faire. Ils m'ont dit « bah t'apprendras ». J'ai dit « ok ». Et ils m'ont quand même pris. C'est pas parce que je savais pas faire qu'ils m'ont pas pris. Ils m'ont dit « tu sais te servir de ce logiciel ? ». « Oui, mais je sais juste pas faire ça que vous me demandez ». Ils m'ont dit « bah c'est pas grave, t'apprendras. Nous, y a pas de soucis, tu prendras ton temps, t'apprendras ». Mais voilà, j'ai été honnête. Alors que voilà, je sais... En plus, le pire, c'est que je savais qu'ils voulaient me prendre. Je me suis dit « mais si je leur dis ça, ils vont me regarder, ils vont me dire « bah en fait, au final, on veut pas ». Et pas du tout. Ils ont dit « bah écoute, nous, on sait ce que tu sais faire. C'est juste des choses.

**JB**:

Voilà. Et maintenant, tu sais.

**Marion**:

Exactement. Maintenant, je sais. Du coup, je travaille plus vite aussi. C'est vrai que maintenant, il y a des choses que je fais en un clic, alors qu'avant, j'allais chercher sur Internet comment fallait faire.

**JB**:

Ton contrat chez Flash FM, c'est jusqu'à quand ?

**Marion**:

août:

**JB**:

D'accord. OK. Donc, jusqu'à l'été. Est-ce que derrière, si toi, tu étais intéressée, évidemment, mais ça pourrait déboucher sur un CDI ?

**Marion**:

Alors moi, oui, ça m'intéresserait. Après, je n'en ai pas encore parlé avec eux, mais oui, ça pourrait m'intéresser. Je sais que j'aime bien. Là, je m'y sens bien en ce moment. L'ambiance, quand même, elle est sympa. Donc honnêtement, ça pourrait m'intéresser. Surtout que les missions sont bien. Après, je pense que si je signe en CDI, j'aurai certainement plus de missions, étant donné que j'aurai plus de responsabilités en étant quand même en CDI.

**JB**:

Quelles sont, selon toi, les qualités qu'il faut avoir pour travailler dans la com et le marketing aujourd'hui ?

**Marion**:

Je pense qu'il faut être créatif, inventif et il faut aussi savoir s'affirmer, s'imposer. Parce que des fois, il y a des clients qui vont te dire non, c'est nul. Oui, d'accord, mais vous ne travaillez pas dans la com, vous êtes dirigeant d'un magasin. Vous m'avez proposé un visuel qui ne correspond pas à la direction artistique de votre magasin. Votre magasin, c'est bleu et jaune. Vous me proposez du rouge et du vert. Non. Et ça, il faut savoir avoir la tête haute. Ce n'est pas parce que le directeur du magasin a 30 ans de plus que nous, que nous, on est un petit jeune de 22 ans, qu'on ne sait pas ce qu'on fait. On a fait des études dans ce domaine, pas eux. Pour moi, c'est important de savoir s'affirmer, s'imposer et aussi d'avoir de la créativité, parce que ce n'est pas en prenant les premiers modèles d'exposition sur les sites de com' qu'on va réussir à attirer et fidéliser des clients.

**JB**:

En termes de soft, qu'est-ce que l'alternance et la formation à distance t'ont permis finalement de développer ?

**Marion**:

Je dirais l'autonomie. Ça m'a permis de prendre confiance en moi parce que quand j'ai fini ma première alternance, honnêtement, je ne vais pas mentir, quand mon patron m'a dit ciao, bye bye, moi j'avais envie d'arrêter, j'avais envie de partir faire de l'animation en camping parce que je sais que ça ne m'a toujours plus, ce n'était pas un choix par défaut évidemment. Je me suis dit, ce n'est pas parce que ça s'arrête ton chemin dans cette alternance que tout est fini, tu as un master à avoir, c'est ton objectif principal, tu vas jusqu'au bout. Ça m'a appris à être optimiste du coup, et non pessimiste en me disant que tout était foutu. J'ai aussi appris à prendre la parole en public parce que comme je disais tout à l'heure, ça ne me serait jamais venu à l'idée d'aller dans une manifestation et d'aller voir n'importe quelle personne et de lui dire, bah en fait je voudrais vous interviewer. Au début je bafouillais, maintenant j'arrive, je suis à l'aise. Après je pense que j'ai appris en réflexion. Parce qu'au début, je réfléchissais pas, je fonçais tête baissée. Et maintenant, je réfléchis un peu plus. Je persévère aussi. Donc, je pense que ça m'a appris pas mal de choses.

**JB**:

Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite, Marion ?

**Marion**:

De réussir mon mémoire.

**JB**:

Bah écoute, on va te souhaiter que tu le réussisses, évidemment.

**Marion**:

C'est ce que je me souhaite à moi-même.

**JB**:

Bah écoute, on te le souhaite bien évidemment. Un grand merci à toi.

**Marion**:

Merci.

**JB**:

Merci d'avoir partagé ton parcours, ton expérience dans ce Wildcast. On te souhaite évidemment plein de belles choses pour la suite, dans ton master comme dans ta carrière, évidemment. Pour découvrir d'autres témoignages alternants, rendez-vous sur wild.community et surtout, partagez cet épisode autour de vous. Voilà, plus il y a de monde à écouter, mieux c'est. Et comme ça, on peut promouvoir l'alternance parce que visiblement, tu t'y sens plutôt bien, Marion.

**Marion**:

Ah oui, moi, j'adore.

**JB**:

Merci à toi et à très bientôt.

**Marion**:

Oui, à très bientôt. Merci encore.

**JB**:

Merci à vous de votre fidélité. Merci de nous avoir suivis. À très vite. Ciao.

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