Episode 3

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Published on:

20th Jun 2025

Waltcast 3 : De la salle de classe au showroom en mode alternance

Dans cet épisode, Clara et Hector, deux alternants engagés, passionnés de mode et de commerce, en BTS Conseil et Commercialisation de Solutions Techniques – option Produits de la Mode, à l’UFA Albert de Mun à Paris.

Avec enthousiasme et lucidité, ils nous parlent de leur parcours, de leur formation, de leur entreprise, et de leur quotidien entre école et showroom. Une discussion enrichissante qui éclaire avec justesse ce que l’alternance peut apporter, dès maintenant, à 19 ou 20 ans.

De leur première prospection client à la gestion de collections haut de gamme, ils nous racontent tout : les réussites, les galères, les défis linguistiques, et les rêves d’ailleurs…

📌 Ce que vous allez découvrir

✅ Comment un BTS peut allier mode, commerce et alternance

✅ La réalité du quotidien entre boutique B2C et showroom B2B

✅ Les vraies différences entre l’école et l’entreprise

✅ Pourquoi l’anglais (et l’italien !) sont des atouts majeurs

✅ Les secrets d’un bon entretien pour décrocher son alternance

✅ Organisation, to-do lists et week-ends studieux : la recette pour tenir le rythme

✅ Le rôle essentiel du tuteur et de l’école dans la réussite

✅ Travailler son autonomie… et apprendre à se vendre

✅ L’alternance comme levier d’impact pour l’avenir pro


🎯 Moments clés à ne pas manquer

01:21 – Le parcours scolaire de Clara et Hector avant le BTS

03:20 – Ce qu’on apprend concrètement en BTS CCST

05:52 – Pourquoi ils ont choisi l’alternance

07:20 – Tips pour trouver son alternance et réussir l’entretien

09:20 – Immersion dans la boutique Dominique Deneuve pour Clara

11:01 – Immersion dans le showroom Warehouse pour Hector

14:22 – Les difficultés rencontrées (la langue, la pression commerciale…)

18:16 – Comment organiser ses semaines entre école et entreprise

20:33 – La clé : une bonne organisation (et un agenda à jour !)

21:13 – L’importance d’un bon encadrement pédagogique

24:00 – La question du CDI après l’apprentissage

25:14 – Les projets d’avenir : Canada, licence, ou immersion pro

28:19 – Dans un monde idéal, ce qui les ferait vibrer au quotidien

28:54 – Ce qu’ils ont appris sur eux grâce à l’alternance

30:35 – Grandir vite, apprendre vite… et transmettre aussi


💬 Citations inspirantes

« L’alternance, c’est apprendre à jongler… et à s’organiser. »

« Ce qu’on apprend en cours, on l’applique dès le lundi. »

« À 20 ans, tout le monde n’a pas la chance d’avoir découvert le monde du travail. »

« Une facture en entreprise, c’est comme un devoir à rendre : rien ne doit passer à la trappe. »


🔗 Ressources utiles

📍 UFA Albert de Mun – BTS CCST Option Mode

📍 CFA CERFAL

📍 Dominique Deneuve Paris

📍 Warehouse Showroom


Laissez-nous 5 ⭐ sur votre plateforme préférée et partagez-le autour de vous ! 🚀


Transcript

**Voix off**:

It's a bird? It's a plane? No, c'est WildCast. Des alternants partagent leurs expériences, leurs métiers, des tips pour ton alternance. Ready?

**Hector**:

Go!

**JB**:

Enquête de tips pour ton orientation, envie de prendre ton indépendance financièrement, d'apprendre en entreprise tout en continuant tes études. Partons du principe que ce sont les alternants qui parlent le mieux de l'alternance. Eh bien, bienvenue dans la saison 3 de WOLCAST. C'est le podcast de l'association WOLT qui donne la parole aux alternants. Ils te racontent leur expérience, te font découvrir leur métier.

**Clara**:

Bonjour, je m'appelle Clara Fernandez, j'ai 19 ans et je suis originaire de région parisienne.

**Hector**:

Bonjour, je m'appelle Hector, j'ai 20 ans et je suis originaire de Pâques.

**JB**:

Vendeur, négociateur, itinérant ou sédentaire, chargé de clientèle, responsable d'achat, responsable grand compte, responsable commercial, chargé d'affaires, négociateur industriel, des métiers accessibles bientôt peut-être à Clara et Hector, tous les deux apprentis de l'UFA Albert-Demain à Paris, qui dépend du CFA CERFAL, inscrit en BTS Conseil et Commercialisation de Solutions Techniques, option Produits de la Mode. Bienvenue à tous les deux dans Wildcast.

**Clara**:

Merci à vous.

**JB**:

C'est quoi votre parcours, justement, à tous les deux, avant de vous retrouver dans cette formation ? Tiens, on commence par toi, Clara.

**Clara**:

Mon parcours, j'ai fait un bac général avec spécialité philosophie et anglais. Et après, j'ai postulé pour faire le BTS et CST à Albert-Demain. Donc, je suis venue aux portes ouvertes de l'école et puis j'ai été prise.

**JB**:

OK, super. Et toi, Hector ?

**Hector**:

Moi j'ai passé un bac pro métier de la mode et du vêtement et la suite logique aurait été de faire un BTS du même nom. Pas pour moi parce que j'ai voulu quand même avoir un métier en rapport avec le commerce et donc ce BTS là était vraiment adapté.

**JB**:

En tout cas, l'un comme l'autre, j'ai l'impression que vous aviez une idée finalement assez claire, très vite, de ce que vous vouliez faire, ce qui n'est pas forcément toujours évident à votre âge.

**Clara**:

C'est ça, oui. J'ai vu, alberdement en fait, sur ma page Instagram, qu'ils avaient fait un défilé de mode à Châtelet. Et donc, ça m'a donné envie d'aller dans l'école et du coup de postuler au BTS et CST.

**JB**:

OK, et toi Hector, un peu pareil ?

**Hector**:

Oui, moi c'était très précis dans ma tête. Et du coup, voilà, BTS et CST, c'était vraiment bien inscrit dans ce parcours que je me traçais. Donc je n'ai pas hésité.

**JB**:

Qu'est-ce qui fait justement que vous aviez voulu emprunter, je dirais, le chemin du commerce, entre guillemets, tout en restant près de vos souhaits de pouvoir travailler dans l'univers de la mode aussi ?

**Clara**:

Le commerce pour moi, c'est quelque chose qui m'a toujours intéressée, négocier, parler aux clients, aller direct à la vente. Et le CST, ça permet d'être aussi en direct avec des professionnels, ce qui permet d'en savoir un peu plus dans la spécialisation de la mode.

**Hector**:

Et j'ai découvert que j'étais attiré par le commerce en bac. J'ai travaillé en restauration pas très loin d'ici, justement, et j'ai découvert que du coup, j'avais quand même une appétence pour ce relationnel-là. Après ça, j'ai travaillé au bon marché et donc toujours avec ce commerce-là et le produit de la mode. Donc, j'ai été assez à l'aise tout de suite dans le BTS SST.

**JB**:

Prospection, négociation, vente, qu'est-ce que vous apprenez finalement dans le cadre de votre formation ?

**Clara**:

Justement, les trois de tout. Là, c'est spécialisé dans le professionnel, donc on va directement avec ceux qui ont des boutiques, des boutiques pour eux qui revendent les produits. Pour ma part, je suis en boutique vente directe. Ma boutique s'appelle Dominique Deneuve. donc ça vend des bijoux artisanaux fait main quoi et donc ça permet de les vendre direct à des boutiques, on rencontre les clients, ils viennent à la boutique, ils font leur choix de commandes de tous les bijoux qu'ils veulent, on fait vraiment de tout et l'avantage dans ma boutique c'est qu'on touche à tout donc on fait des salons professionnels donc comme le Woo's Next ou encore les premières classes et on fait aussi directement en showroom à la boutique en fait donc on peut prendre aussi les commandes directement à la boutique et je fais aussi du B2C, c'est-à-dire un client lambda qui vient acheter ses propres bijoux pour lui.

**Hector**:

Moi, à l'inverse, c'est uniquement du B2B. Donc, on a comme client des boutiques multimarques, surtout grands magasins également. Mais du coup, oui, on a ça aussi, comme Clara, cet aspect touche-à-tout parce que dans le métier qu'on expérimente aujourd'hui en tant qu'apprenti, on voit qu'il y a cet aspect relationnel, mais aussi beaucoup de commerce pendant la vente. On analyse beaucoup. En prospection, on est quand même obligé de se pencher sur certains chiffres, sur certaines envies, analyser un peu le marché aussi. Donc c'est assez intéressant et très touche-à-tout. Et cet aspect professionnel, avant de rentrer sur le marché du travail vraiment, ça nous ouvre des perspectives, on réfléchit du coup différemment. C'est un atout.

**JB**:

Avant de parler de votre alternance, tu en as parlé un petit peu, tu en as dit quelques mots, c'est pas grave, mais au niveau de la formation en elle-même, les cours, ils sont dispensés par qui ? Ça ressemble à quoi ? Comment ça fonctionne, en fait ?

**Clara**:

Donc, on a des formateurs qui viennent vraiment du métier et on a aussi des profs d'éducation nationale lambda avec, par exemple, culture générale ou encore anglais, etc., comme des matières classiques, comme toute formation.

**JB**:

OK, alors cette formation, La vôtre, en tout cas, le BTS Conseil et commercialisation de solutions techniques, c'est un BTS qui est aussi accessible en initial dans certains établissements. Vous, vous avez fait le choix de suivre cette formation en alternance. Pour quelles raisons ?

**Hector**:

Pour ma part, pour ce côté professionnel, vraiment, j'ai eu longtemps un problème avec l'école et je me suis rendu compte que lorsque je travaillais en dehors des cours, j'avais vraiment une appétence pour ce relationnel. Mais même le monde de l'entreprise, être sur le marché du travail, c'était ce qui m'intéressait vraiment. Et c'est plus concret aussi. Chez nous, la première année est en initiale, donc on a vraiment beaucoup de théoriques avec deux périodes de stage, et la deuxième année est en alternance. Donc on met en pratique tous les cours théoriques qu'on a vus en initiale la première année, également les cours qui nous sont dispensés les deux derniers jours de la semaine, jeudi-vendredi, et c'est très intéressant de voir ces deux aspects-là. On a eu une année supérieure en initiale, et l'autre année où on fait quelque chose de plus concret.

**Clara**:

Oui c'est ça, exactement. C'est vraiment le côté de travailler directement qui m'a vraiment intéressée et de pouvoir aussi gagner ses sous parce que quand on est jeune, c'est pas toujours facile de trouver un travail, de gagner des sous pour justement évoluer. Et ça nous permet aussi d'arriver directement dans le marché du travail avec déjà des compétences en fait directes. Et puis ça permet de nous ouvrir des portes pour l'avenir qui nous suit en fait.

**JB**:

Ça a été compliqué de trouver votre alternance. Est-ce que l'école vous a aidé ou alors vous vous êtes débrouillé tout seul ?

**Clara**:

Dans notre école, on a la chance d'avoir une liste de plein d'entreprises qui veulent des alternants. On a pu avoir le choix de choisir notre alternance. Après, si on en trouvait une de nous-mêmes, C'était aussi très valable. Si ça coordonnait avec le BTS, bien sûr qu'on pouvait choisir la nôtre. Mais par contre, on avait vraiment un choix très intéressant de showroom, de boutique et showroom. C'était vraiment intéressant et on était surtout très accompagnés.

**Hector**:

Ce qui est bien aussi, c'est que du coup, on avait eu deux périodes de stage la première année en initiale pour découvrir ces entreprises. Il y en a qui ont eu la chance d'y rester. J'en fais partie. Du coup, c'était une découverte au début et après, on était amené à faire d'autres tâches, mais à redécouvrir aussi le métier en étant beaucoup plus professionnel.

**JB**:

Donc là, vous avez la chance d'être dans un établissement finalement qui a noué des partenariats aussi avec des entreprises, ce qui permet finalement de pouvoir placer les étudiants. Pour autant, tu disais que si vous trouviez de vous-même, de l'extérieur, une entreprise, il n'y avait pas de problème. Justement, pour celles et ceux qui nous écoutent, est-ce que vous auriez comme ça un ou deux tips à leur confier justement pour réussir à trouver l'alternance ?

**Hector**:

D'y aller au culot.

**Clara**:

Oui, je pense que c'est vraiment le cas. Faire la meilleure lettre de motivation possible. Je pense que ça, c'est le meilleur truc à avoir. Être aussi hyper bon le jour de l'entretien. Donc, s'y connaître un peu avant. Pour ma part, du coup, connaître un peu les bijoux qui vendaient dans la boutique, se renseigner sur quelques noms. Hop, on met ça dans l'entretien et ça passe.

**Hector**:

Oui, il faut vraiment montrer qu'on est motivé. Surtout pour les entreprises qui n'ont pas encore de partenariat avec l'école, celles qu'on ramène nous, du coup, dans ce carnet d'adresses-là. Il faut arriver avec une certaine motivation pour qu'eux soient convaincus et après, peut-être nouer un partenariat à long terme avec l'école.

**JB**:

C'est un jeu de séduction, quoi.

**Hector**:

Un peu.

**Clara**:

Oui, c'est ça.

**JB**:

Un peu, OK. On va parler maintenant de votre alternance. Tu nous redis dans quelle boutique tu bosses ?

**Clara**:

Je travaille chez Dominique Deneuve Paris, dans le premier arrondissement, juste à côté des Tuileries.

**JB**:

Donc, c'est une boutique qui vend des bijoux, c'est ça ?

**Clara**:

C'est ça, donc des bijoux en résine avec de la poudre d'or dans chaque bijou qui est fabriqué artisanalement à l'île Maurice.

**JB**:

D'accord. Et dans le cadre de ton alternance, Clara, toi, quelles sont finalement tes missions, je dirais, au quotidien ? Enfin, en tout cas, quand tu es dans la boutique.

**Clara**:

Quand je suis à la boutique, je gère un peu beaucoup de choses finalement. Je gère l'aspect tout ce qui est sur internet. On a un site internet avec tous les bijoux référencés. Je me charge des ventes sur internet et aussi des paniers B2B parce que même les professionnels peuvent faire aussi des commandes sur internet. On a aussi du coup les prises de commandes directes, qui sont des professionnels qui viennent directement en boutique, donc sous prise de rendez-vous. On va voir par exemple dans leur historique d'achat ce qu'ils ont commandé, ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils aiment bien avoir et on va leur préchoisir dans les nouvelles collections ce qu'ils aiment déjà, pour être déjà conquis. Ou aussi pas mal de prospections, donc on va essayer d'attirer des nouveaux clients, donc des nouvelles boutiques pour qu'ils viennent acheter chez nous.

**JB**:

Et parmi toutes ces missions, est-ce qu'il y en a une qui t'éclate plus qu'une autre ?

**Clara**:

À les commandes directes, quand les clients sont directs en boutique. Moi, je préfère parce que c'est vraiment... On voit directement sur leur visage ce qui va leur plaire, ce qui ne va pas leur plaire. Même des fois, leur ajouter un peu plus pour qu'ils achètent plus. Ça, c'est vraiment mon truc qui me... J'adore.

**JB**:

C'est rigolo parce que là, franchement, tu as les yeux qui s'écarquillent d'un coup. Tu as l'air effectivement ravi par ce type de mission. Hector, toi, tu effectues ton alternance ou ça ?

**Hector**:

Moi, je suis dans le showroom Warehouse, donc Paris 8, un showroom multi-marques. On a beaucoup de marques. J'ai de la chance d'être dans un showroom haut de gamme. On représente des marques comme Parajumpers, Jacob Cohen, Seven for All Mankind. On a de tout, du prêt à porter, hommes, femmes, des accessoires, des ceintures, des chaussures. Donc, c'est très large comme sélection. Ce qui m'éclate le plus, en fait, comme Clara, c'est vraiment les ventes en direct. C'est intéressant, en fait. A chaque fois, on redécouvre même des clients qu'on connaît d'une saison à l'autre. On peut découvrir qu'ils ont moins ou mieux vendu certains produits, qu'ils ont une clientèle qui change. Aussi, parfois, ça arrive. Donc, non, il y a une certaine excitation là-dedans. Après, mes missions se cantonnent pas qu'à ça. Je fais aussi des réassorts, de la prospection aussi. Et on essaye de garder, entre les saisons, même pendant les saisons, un certain contact avec les clients pour voir comment la saison se passe, préparer un peu la saison à venir, voir ce qui peut leur convenir comme produit ou comme solution.

**JB**:

C'est un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation ? D'apprentissage. D'apprentissage que tu as signé. Comment est-ce que tu as été accueilli sur place par l'équipe ?

**Hector**:

Pour ma première période de stage, j'ai été accueilli par un jeune homme qui était brand manager. Il s'occupait vraiment de toute la partie gestion-vente d'une marque, en particulier pour le secteur français et belge. Il m'a beaucoup transmis. Du coup, j'ai pu m'occuper rapidement de vente avec cette marque-là. Après, j'ai été pris en charge aussi par le responsable commercial du jour au homme pour toutes les autres marques. On m'a positionné notamment sur une marque de maille, Arroveccio, une marque italienne, parce qu'au moment où je suis rentré en stage, je travaillais encore au bon marché sur de la maille. Donc, c'était intéressant pour eux aussi de me placer là-dessus parce que c'est un produit que je pouvais connaître, apprivoiser très rapidement et avoir une certaine aisance à la vente là-dessus.

**JB**:

Et toi, Clara, finalement, comment tu as été accueillie ?

**Clara**:

J'ai été super bien accueillie pour surtout mon premier stage. On m'a vraiment aidée sur toutes les parties à faire parce qu'il y a tout ce que j'ai dit précédemment, mais il y a aussi les inventaires en boutique, donc savoir tous les produits, les connaître, aussi découvrir les nouvelles collections, savoir les gérer. parce qu'on fonctionne par collection avec différentes couleurs, donc il faut savoir aussi tous les détails de chaque bijou, donc des bagues, bracelets, colliers, etc. Vraiment, j'ai été vraiment très épaulée pour surtout savoir quoi dire aux clients, parce que quand on ne connaît pas exactement la marque, des fois on ne sait pas forcément quoi dire, donc on prévient à l'avance, on m'explique comment faire, d'abord on observe un peu comment ça se passe pour l'alternante pour moi qui était avant au showroom, qui a permis de m'aider, en fait. Je regardais un peu comment ça se passait pour elle, comment elle s'y prenait. Par exemple, avec des clients anglais, savoir quoi dire en anglais, parce que ce n'est pas toujours facile quand ce n'est pas dans la langue natale. Donc, c'est sûr que c'est un peu compliqué, mais après, en découvrant comment ça se passait pour l'ancienne internante, j'ai réussi à trouver un peu comment faire pour moi et ça s'est très bien passé.

**JB**:

OK, tant mieux. Tu nous parles de difficultés éventuelles que tu aurais pu rencontrer. C'est intéressant, ça aussi. Justement, quelles sont-elles, ces difficultés auxquelles tu as dû faire face et auxquelles tu as fait face ?

**Clara**:

Pour ma part, c'était vraiment l'anglais, parce que quand on a des clients anglais qui achètent pour un gros montant, il ne faut pas se tromper, il faut savoir quoi dire. Surtout aussi, par exemple, des clients internationaux, en fait, pas forcément américains. Il y a aussi des clients chinois ou peu importe. Il faut savoir quoi dire et il faut savoir surtout trouver les bons mots pour qu'ils achètent un maximum. C'est ça le plus compliqué.

**JB**:

Et les clients les plus sympas, c'est qui ?

**Clara**:

En vrai, je pense que c'est les Américains. Vraiment, ils sont hyper agréables, même en B2C. Pas forcément qu'en B2B. Les clients américains, ils viennent, ils sont là, ils demandent des hugs, ils veulent des photos, même avec les vendeurs, vendeuses. Ils viennent à la boutique et en plus, ils achètent pour beaucoup. Donc pour nous, en fait, c'est gagnant-gagnant parce qu'ils font même des photos sur leurs réseaux sociaux de nos bijoux. Donc c'est hyper enrichissant.

**JB**:

Et valorisant en même temps.

**Clara**:

C'est ça.

**JB**:

Hector, pareil, quelles sont les éventuelles difficultés auxquelles tu es censé faire face ?

**Hector**:

J'ai eu la chance de ne pas faire face à la barrière de la langue, parce que comme nous, on gère le secteur français et belge, c'est beaucoup français. Quelques clients qui ont beaucoup de mal, du coup, on gère les ventes en anglais. Mais là dessus, ce n'est pas non plus un problème. Le gros souci pour moi, au début, ça a été de gérer des grosses ventes, notamment avec les grands magasins, des acheteurs qui sont contraints, souvent, qui ont des budgets surtout pas dépassés. Beaucoup d'attentes, en fait, de la part du commercial, mais aussi du produit, parce qu'ils doivent sûrs à l'avance que ce produit marchera. Donc c'est assez compliqué de les convaincre parfois. Ça arrive parfois aussi qu'ils soient conquis dès le début en voyant juste le produit. Mais c'est rare, il faut se le dire.

**Clara**:

Ils cherchent beaucoup de best-seller en tout cas, pour ma part, ils cherchent vraiment ce qui va marcher du tac au tac, qui va être vendu sur les best-sellers de la boutique. Des fois, ils demandent ce qu'on appelle un starter pack, des produits les mieux vendus de la boutique. Donc, c'est vraiment hyper important de leur montrer directement. Ça, c'est une couleur qui va fonctionner. Ça, c'est un colis qui va fonctionner. Ça, c'est sûr, ça va être vendu. Si tu en prends quatre, je te jure qu'ils vont être vendus dans le mois. Il faut vraiment être à fond et réactif surtout.

**Hector**:

C'est plus compliqué de dealer avec des clients qui ne marchent pas au coup de cœur, en fait. C'est une vente complètement différente.

**JB**:

Tu parlais tout à l'heure de la barrière de la langue. Vous continuez à suivre des cours d'anglais dans le cadre de votre formation aussi ?

**Clara**:

Oui, on a vendredi deux heures d'anglais par semaine, ce qui nous permet du coup d'un peu améliorer notre anglais. Mais après, chaque showroom a sa langue importante, on va dire. Par exemple, peut-être toi, l'italien ou même...

**Hector**:

Très important l'italien chez nous.

**Clara**:

Voilà, où moi aussi pas mal d'Espagnols, un peu de Brésiliens aussi, enfin Brésiliens et Portugais. C'est hyper important parce qu'on a aussi pas mal de clients qui parlent même pas anglais, ni français, donc il faut savoir gérer. Donc on parle avec les mains, on essaye de leur montrer, on essaie de savoir et de se débrouiller quoi.

**JB**:

D'accord, tu parles avec les mains pour vendre toi.

**Clara**:

On essaye, quand on ne sait pas parler, on trouve les moyens.

**JB**:

D'accord, et on y arrive. OK, super. Donc, ça veut dire qu'en tout cas, dans votre secteur d'activité, oui, il faut être, il faut être bilingue, quoi.

**Clara**:

Ah bah, je pense oui.

**Hector**:

A minima, vraiment.

**Clara**:

Savoir au moins ce qu'on est en train de te dire, même si on ne peut pas forcément répondre par une parfaite phrase, au moins savoir ce qu'on est en train de te dire.

**Hector**:

L'anglais, c'est très important. Après, comme elle le disait, il y a vraiment des showrooms qui ont leur langue importante. Pour moi, c'est l'italien. J'ai la chance de comprendre. Donc avec les fournisseurs, on arrive quand même à se comprendre. Mais non, l'anglais, c'est vraiment... Il faut l'avoir.

**JB**:

Vous me rappelez tous les deux le rythme.

**Hector**:

Trois jours en entreprise et deux jours à l'école.

**JB**:

Trois jours en entreprise, donc deux jours à l'école. Ça veut dire qu'il faut jongler de l'un à l'autre toutes les semaines. Comment est-ce qu'on s'organise ? Comment est-ce qu'on fait justement pour que ça se passe le mieux possible et que ce soit le moins contraignant possible ?

**Clara**:

Alors, il faut vraiment, le week-end, ne pas sortir en boîte de nuit.

**JB**:

Ah, d'accord.

**Clara**:

Il ne faut pas mettre sa vie perso en pause, mais il faut vraiment trouver sa bonne organisation. C'est-à-dire qu'il ne faut pas se dire, samedi, dimanche, on ne fait rien. Non, il faut réviser. Je pense qu'il faut réviser, il faut faire les devoirs qu'il a demandé, parce que ce n'est pas parce qu'on est en alternance qu'on n'a pas de devoirs. On a vraiment beaucoup de choses à faire, limite plus que forcément ceux qui sont en initial, parce qu'on n'a que deux jours de cours. Mais après, c'est toute une organisation, il faut vraiment savoir quand est-ce qu'il faut réviser, trouver du temps. Si on a beaucoup de transports, faire ses devoirs dans les transports. Ou sinon, voire même trouver le temps le dimanche après-midi à la place de sortir, faire ses devoirs. Et aussi, là pour le coup, pour notre part, le mercredi soir, c'est le plus dur parce que c'est là où on switch de entreprise à école.

**Hector**:

Il y a ça, il y a les devoirs de l'école et puis après on a tout le travail aussi à l'entreprise qu'il faut qu'on suive même les deux jours où on est à l'école parce qu'il faut quand même rester disponible.

**Clara**:

L'entreprise ne s'arrête pas quand on n'est pas là. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas là qu'ils vont fermer. Au contraire, les clients, ils appellent toujours, ils nous envoient des messages. Ils veulent savoir, eux, ils s'en fichent entre guillemets qu'on soit en cours ou pas. S'ils ont besoin d'une boucle d'oreille, il faut trouver les moyens pour l'envoyer à la boutique pour leur dire, ce client-là, il veut cette boucle d'oreille-là, donc on trouve des moments. Après, on a des profs qui sont plutôt assez souples. Si on a des appels ou des messages à envoyer, voire même des mails ou quoi, ils nous laissent faire. Ils savent qu'en entreprise, c'est la vraie vie.

**Hector**:

C'est vraiment ça, rester disponible tout le temps. Les clients ne savent pas forcément qu'on est à l'école deux jours par semaine, donc pour eux, la vie ne se met pas en pause. Il arrive que pendant nos pauses à nous, on doive soit passer des coups de fil, soit envoyer des mails, soit faire des réassorts ou quoi. C'est important de réussir à jongler entre les deux. Ce n'est pas facile pour tout le monde. Moi, pour moi, je sais que j'ai encore beaucoup de mal. Je ne me suis pas habitué à ce rythme-là, mais du coup, j'ai encore du travail à faire jusqu'à la fin de l'année, jusqu'à ce que j'arrête mes études, en fait. Mais il faut quand même se donner un certain rythme. Il faut être exigeant avec soi-même et pas se laisser aller alors qu'on a d'autres priorités.

**JB**:

Donc, vous diriez quoi en premier ? L'organisation, c'est ça ?

**Clara**:

Ah oui, l'organisation, c'est le truc, le numéro un. Avoir des agendas et pas oublier le papier, surtout. Enfin, to-do list, agenda, planner, planning, tout ce que vous voulez, mais il faut vraiment être à fond. Il faut surtout bien noter les deadlines, que ce soit en entreprise ou à l'école. Un devoir, c'est la même chose qu'une facture à régler en entreprise. C'est vraiment hyper important de tout noter pour rien oublier.

**JB**:

Hector, tu disais que, par ton expérience passée, que c'était compliqué pour toi, l'école, en tout cas, son organisation, comment ça fonctionnait. Maintenant, d'avoir une alternance à côté, est-ce que finalement, tu as réussi à compenser.

**Hector**:

Cette... Oui, parce que j'ai quand même quelque chose qui me tient en haleine, en fait. Donc, c'est aussi pour ça que j'ai choisi l'alternance. Parce que je sais que je suis à l'école, mais aussi pour le boulot. Pour un projet futur, j'ai besoin de passer du temps à l'école. Je le sais, donc je l'accepte. Maintenant, je l'accepte. Avant, j'avais beaucoup de mal avec ça. Mais du coup, d'avoir ce côté pro-là en plus et de jongler avec, ça aide quand même à trouver un certain équilibre. Surtout quand on a eu du mal longtemps avec l'école.

**JB**:

Vous avez un référent, un tuteur qui s'occupe de vous à l'école et qui vous suit également en entreprise. Comment ça fonctionne ?

**Hector**:

On a la chance d'avoir une professeure principale formidable. Non, mais pour être franc, je pense qu'on n'a pas tous cette chance-là.

**Clara**:

D'être aussi accompagnée, d'être vraiment si on a besoin. Notre prof répond aux messages, aux appels, à tout. Essayez d'être au maximum disponible pour nous parce qu'elle est au courant de ce qu'on a et de ce qui se passe parce qu'elle même l'a vécu. Donc je pense que c'est hyper important d'être très accompagnée et surtout quand on est en galère.

**Hector**:

Il y a beaucoup de compréhension. C'est très agréable d'être suivi comme ça.

**JB**:

Je rappelle, le BTS, encore une fois, il existe en initiale, ce qui veut donc dire qu'il y a des personnes qui sont en initiale, qui passent tout leur temps à l'école et qui peuvent donc apprendre régulièrement et pour être fin prêt le jour de l'examen. Vous, c'est le double du boulot finalement, parce que vous devez d'un côté travailler en entreprise et en même temps assimiler tout ce qu'il faut pour être aussi prêt le jour J au moment de l'examen.

**Hector**:

Il y a quand même un pour et un contre parce que l'examen auquel on va aller, on a quand même un projet pro à proposer. Donc, on a quand même cette chance-là d'avoir trois jours en entreprise tout au long de l'année pour, à la fin, à l'examen, être certain, savoir ce qu'on dit, savoir de quoi on parle, ce qu'on l'a vécu. Après, pour tout ce qui est matière générale, on a moins cette chance-là, du coup, de ne plus être en initiale. Donc oui, c'est double du boulot. mais on a pour l'aspect pro plus de chances que les autres.

**Clara**:

C'est ça. Et puis, les matières pro, elles sont coefficients plus élevées que les matières classiques, donc comme culture générale anglaise. Donc, forcément, pour nous, c'est plus valorisant parce qu'on sait exactement, comme disait Hector, savoir ce qu'on dit, en fait, savoir directement où est-ce qu'on va pour les questions de l'oral. On sait déjà à quoi répondre. On est plus prêts, je pense, que ceux qui sont en initiales qui, pour le coup, faut qu'ils trouvent autre chose.

**JB**:

Parmi les avantages à l'alternance, on peut aussi rappeler qu'effectivement, une partie de la scolarité est prise en charge par l'opérateur de compétences, mais aussi par l'entreprise qui s'occupe aussi de votre rémunération. Vous avez signé un contrat le temps de la durée des études ou ça va au-delà ?

**Hector**:

Moi, pour ma part, c'est un contrat d'un an, donc c'est vraiment encadré par le BTS, la deuxième année de BTS. Après, il y a quand même une perspective.

**JB**:

On va en parler, oui. Justement, c'est très bien. Vas-y, tu vas pouvoir continuer. Est-ce que, justement, derrière, il y a une chance de pérenniser ce contrat, de rester dans l'entreprise ? Est-ce qu'il y a des propositions qui vous ont été faites ?

**Hector**:

Alors, en fait, pas récemment. Au moment où je suis rentré en stage, en fait, c'était vraiment l'idée du patron. Il m'a pris en stage. Il me disait que ce n'était pas que pour une période de stage, que ce serait pour la deuxième et idéalement partir sur une alternance. Maintenant que je suis en alternance, l'idéal serait de continuer toujours dans cette entreprise parce que j'y apprends beaucoup. C'est quand même une entreprise qui me convient énormément. Donc oui, on peut pérenniser cette alternance-là.

**JB**:

D'accord. Et toi ?

**Clara**:

Pour ma part, je compte pas forcément rester en CDI dans cette entreprise-là, mais c'est vraiment une expérience toujours bonne à prendre. Et puis même sur le CV, c'est hyper enrichissant de faire de l'alternance, d'avoir eu des stages. C'est vraiment valorisant pour justement trouver un travail ailleurs pour continuer.

**JB**:

Alors le BTS, si je ne me trompe pas, si ça n'a pas changé, ça dure bien deux ans.

**Clara**:

C'est ça.

**JB**:

Donc qu'est-ce qui se passe après au niveau des études ? Est-ce que vous poursuivez pour continuer en alternance justement autre part ?

**Clara**:

Pour ma part, je ne compte pas poursuivre. Mais après, c'est possible de poursuivre du coup vraiment en peaufinant ses études, en faisant une licence, donc Bac plus 3. On a des parcours un peu entre guillemets directs pour vraiment finir sur la mode, toujours en licence, donc un Bac plus 3.

**Hector**:

Oui, il y a des licences pro, on peut faire une troisième année de bachelor aussi, partir après sur un master, master 1, master 2. Donc, on peut aller beaucoup plus loin que le BTS. C'est une chance, toujours en alternance.

**JB**:

Toi, pour ta part, Clara, tu disais à l'instant que tu ne comptais pas continuer dans l'entreprise dans laquelle tu es actuellement en alternance. Qu'est-ce que tu comptes faire en fait ?

**Clara**:

Après mon BTS que normalement je suis censée avoir.

**JB**:

Tu vas l'avoir, il n'y a pas de problème.

**Clara**:

Je compte travailler directement, pas directement après la fin des études, mais je compte partir un peu au Canada pour voyager juste pour le fun, mais aussi juste après directement travailler pourquoi pas dans une autre bijouterie. Pas forcément dans celle où je suis actuellement, mais travailler en autre bijouterie ou pourquoi pas dans le domaine de la mode, mais plutôt en vente professionnelle que B2C.

**JB**:

Et toi Hector ?

**Hector**:

Moi j'ai pour projet de continuer. Je me pose la question de faire une année de séjure aussi. Même idée en fait, je viens d'apprendre de partir au Canada. Non, voir, vraiment découvrir d'autres perspectives, ne pas être concentré que sur ce qui se passe en France ou dans notre cadre habituel. Mais oui, oui, toujours aller le plus loin dans les études.

**JB**:

C'est vrai que le Canada et l'Australie en général, ça fait toujours recette.

**Clara**:

Ça permet vraiment de partir de là où on est au quotidien. C'est hyper intéressant de voyager. Justement, d'ailleurs, c'est notre sujet de BTS de fin d'année, c'est le voyage. Donc, c'est vraiment hyper important de découvrir dans le monde dans lequel on vit.

**JB**:

Et puis, on peut le faire aussi en partant en Erasmus.

**Clara**:

Oui, bien sûr, on peut faire notre troisième année, enfin une troisième année après le BTS, en stage Erasmus exactement, où on choisit d'avoir un stage à l'étranger.

**JB**:

Dites-moi, tous les deux, comme ça, même si ce n'est pas évident parce que vous avez 19 ans et 20 ans, malgré tout, est-ce que vous arrivez dans un idéal où toutes les portes vous seraient absolument grande ouverte, à vous projeter comme ça dans quelques années ou est-ce que vous verriez dans le meilleur des mondes ?

**Clara**:

Dans le meilleur des mondes.

**JB**:

C'est simple.

**Clara**:

C'est sûr, c'est une question méga compliquée.

**JB**:

Tu as quatre heures.

**Clara**:

Ça peut être un sujet de filou, c'est réel. Mais je pense que déjà, je me vois dans mon appart avec un job qui me plaît avant tout, même si ce n'est pas pour gagner des millions d'euros. Je pense que l'important, c'est vraiment d'être dans un métier qui nous donne envie d'aller travailler chaque jour parce que je pense que c'est le plus important. Après, où je me vois exactement, je ne sais pas.

**Hector**:

Oui, pareil. Un métier, enfin une passion, en fait. Vraiment aller au travail avec une envie et pas traîner des pieds. Dans le meilleur des mondes, commercial, ça m'irait. Toujours dans le domaine textile. Après, j'ai une grosse passion pour l'automobile, donc pourquoi pas être commercial dans l'automobile.

**JB**:

Fais des Italiens, je suis sûr, là aussi.

**Hector**:

Italiens ou Allemands ? J'hésite. Mon cœur balance. Dans le meilleur des mondes, oui, commercial, je pense que c'est ce qui me conviendrait.

**JB**:

Qu'est-ce que vous diriez finalement que vous avez appris sur vous grâce à l'alternance ?

**Clara**:

Que j'étais méga organisée, que c'était très important d'être organisée parce que sans l'organisation, c'est hyper compliqué de suivre les cours et le travail. Pour ma part, j'habite plutôt loin de Paris, donc avec les horaires de transport, la fatigue, parce qu'il n'y a pas que des bons côtés. L'alternance aussi, c'est beaucoup de travail, on en demande beaucoup. Et donc, c'est vraiment être organisée qui compte le plus, je pense, pour moi.

**JB**:

Hector ?

**Hector**:

Moi, j'ai découvert que j'étais organisé au travail. À l'école, il faut encore que je travaille dessus. Mais non, on apprend beaucoup aussi sur ses capacités, la façon dont on réfléchit, dont on peut percevoir aussi le marché du travail, les opportunités qui peuvent nous être présentées. C'est une autre façon de voir et je suis très content de pouvoir expérimenter ça tôt parce qu'à 20 ans, tout le monde n'a pas la chance de voir, d'avoir vu le monde du travail.

**Clara**:

C'est ce qui est bien pour l'alternance.

**Hector**:

Oui c'est ça, c'est intéressant en fait, c'est vraiment enrichissant.

**JB**:

Vous avez gagné quand même une part d'autonomie que d'autres n'ont pas forcément qu'en initiale.

**Clara**:

C'est ça, justement l'autonomie d'être au travail directement afin de savoir ce qui s'y passe réellement, qu'il y a les pauses déj, qu'il y a aussi les moments un peu tendus, qu'on rigole mais aussi on travaille beaucoup, qu'il faut être focus, qu'il ne faut pas arriver en retard, Il y a plein de choses qu'à l'école, ça passe un peu plus et encore, mais au travail, tu arrives en retard, tu es viré. C'est vraiment hyper important de savoir faire la part des choses, mais que l'école aussi nous apprend beaucoup à travailler en entreprise.

**JB**:

Elle a l'impression d'avoir grandi très vite d'un coup.

**Clara**:

C'est ça.

**Hector**:

C'est impressionnant.

**JB**:

D'accord. À ce point-là, c'est toi qui le dis là.

**Hector**:

Oui, non, mais pour le coup, du coup, j'ai d'autres expériences pro qui m'ont permis aussi de grandir. Mais celle-là, beaucoup aussi. Vraiment jongler entre l'école et le boulot, c'est grandissant.

**Clara**:

De savoir ce qu'on apprend à l'école nous sert pour le lundi, mardi, mercredi au travail. C'est hyper enrichissant d'avoir des méthodes et tout, que même des fois l'entreprise n'avait pas forcément parce qu'ils ont peut-être de l'ancienneté, voire même des connaissances qu'ils n'avaient pas parce qu'ils ne sont pas en cours. Nous, on les a et du coup, on leur donne des outils pour avancer plus vite au quotidien. Donc, c'est enrichissant pour nous, mais aussi pour l'entreprise dans laquelle on est.

**Hector**:

Oui, on peut apporter quelque chose aussi. C'est marrant. Quand on ne l'a pas vu, on n'y croit pas, mais on peut apporter quelque chose aux entreprises, que ce soit un regard plus jeune ou d'autres compétences. Il y a autre chose à apporter encore.

**JB**:

Donc, c'est du win-win.

**Clara**:

Oui, exactement.

**JB**:

OK, je vais vous remercier tous les deux d'avoir gentiment répondu comme ça à mes questions, d'avoir témoigné. Peut-être une dernière question comme ça. Qu'est-ce qu'on peut tout simplement vous souhaiter pour la suite ?

**Clara**:

Avoir le BTS, je pense.

**JB**:

Première chose.

**Clara**:

Voilà. Et puis, de la réussite professionnelle et puis trouver une voie qui nous passionne pour plus tard, justement.

**Hector**:

Un monde plus calme. Moi, ça m'irait juste pour plein de choses.

**Clara**:

va très vite. La collection:

**JB**:

Je suis surpris d'entendre ça de quelqu'un qui a 20 ans ou 19 ans, de dire qu'il aspire à un monde plus calme. Je pensais qu'il y avait que des vieux qui disaient ça.

**Hector**:

Non, loin de là. Aussi parce qu'on habite à Paris, que du coup, tout va très vite, trop vite parfois. Mais non, un monde plus calme, ça serait bien.

**JB**:

Bon, un monde plus calme et puis une bonne continuation à tous les deux.

**Hector**:

Merci.

**Clara**:

Merci.

**JB**:

Et encore une fois, un grand merci d'être venu témoigner dans ce nouvel épisode de Worldcast.

**Clara**:

Merci.

**JB**:

Et c'est la fin de ce nouvel épisode de WALTCAST, le podcast de Walt sur l'alternance. Et justement, pour en savoir davantage sur l'alternance, les offres de formation, les offres d'emploi également à pourvoir, rendez-vous sur le site walt.community. Merci de nous avoir suivis et à très vite. Salut !

**Voix off**:

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